Je vois déjà des sceptiques qui, au fond de la salle, s'agitent en arguant que c'est un sport bien français que de critiquer systématiquement leurs femmes et hommes politiques.
C'est sans doute vrai...
Pour répondre à ce torrent de scepticisme je donnerai juste un exemple. Je ne comprend pas comment on peut demander sans vergogne aux citoyens d'économiser l'eau lors du brossage de dents ou la vaisselle alors que certaines municipalités arrosent leurs parterres de fleurs à 15:00, en plein soleil, alors qu'il fait plus de 32 degrés (constaté le 02 août 2007, à Lacroix-Falgarde, 31 Haute-Garonne).
Ah ! Le fond de la salle s'agite à nouveau... Je comprend pourquoi. Alors oui, je sais très bien que 5000 citoyens dépenseront toujours plus d'eau en une journée qu'un employé municipal arrosant quelques pauvres bac à fleurs pendant une heure.
Mais je ne parle pas de quantité... je parle de principe. Je ne pense pas que les gens seront enclins à économiser les ressources naturelles si leurs élus ne montrent pas l'exemple. Et ils sont justement à leur poste pour montrer l'exemple, pour servir de référence, pour initier des changements. Le problème est que la plupart ne le feront que si cela peut servir leurs ambitions électorales. C'est tristement méprisable.
Les élus qui essaient réellement de faire évoluer les choses (car oui, il y en a) sont écrasés par le poids de l'inertie du système politique français. Un système où l'écologie est rangée dans de la naphtaline et uniquement sortie du placard en période électorale.
Al Gore connaît bien les milieux politiques (il en fait partie). Il sait qu'il est plus facile de faire bouger les foules que les élus. Est-il désintéressé ou a-t-il des visées personnelles/politiques ? Peu importe à vrai dire car son "combat" devrait permettre de faire évoluer les mentalités. Je l'espère en tout cas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire